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Reconnaissance dans le monde

 

La naturopathie est aujourd’hui reconnue comme “médecine non conventionnelle” par le Parlement Européen et comme 3ème “médecine traditionnelle” par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), après les médecines chinoise et ayurvédique.

De nombreux pays ont reconnu officiellement la naturopathie comme médecine traditionnelle de première ligne : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Belgique, Chine, Danemark, Grande Bretagne, Irlande, Israël, Norvège, Pays Bas, Portugal, Russie, Suède, Suisse ainsi que le continent Indien, une douzaine d’Etats des USA et 5 provinces du Canada (la Colombie-Britannique, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et la Saskatchewan).

Dans certains de ces pays, les naturopathes sont habilités à poser des diagnostics, à commander des analyses et des tests (radiographies, analyses de sang ou d’urine…), à prescrire des traitements, à prodiguer des soins et à diriger les patients vers des médecins spécialistes.


 

Reconnaissance et réglementation en France

 

En France, la naturopathie est une discipline non réglementée, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de diplôme d’État. Il s’agit d’une médecine alternative ou encore médecine non conventionnelle.

Toutefois, elle est intégrée à condition que le praticien non médecin ne revendique pas le titre de « docteur en médecine », ne procède à aucun diagnostic de la maladie ni à aucun acte médical et n’invite jamais à interrompre un traitement médical en cours. (articles L 372 et L 4161-1 du Code de la Santé publique).

Le naturopathe exerce en revanche selon un cadre légal clairement défini. Il remplit ses obligations administratives, sociales et fiscales comme n’importe quelle autre profession libérale (assurance professionnelle, charges, cotisations à un syndicat professionnel, etc.) quel que soit la forme juridique sous laquelle il exerce.

Les formations de naturopathe sont très variées, allant d’une simple formation de quelques semaines à distance, à un parcours complet de plusieurs mois en présentiel. Il existe heureusement des formations fiables qui délivrent des certifications. Certaines écoles ont même obtenu un titre RNCP (elles sont donc inscrites au Répertoire National des Certifications Professionnelles), avec un tronc commun d’enseignement en vue de préparer à la professionnalisation sur la base d’un cahier des charges exigeant. Dans ces écoles, l’obtention de la certification ne se fait qu’ après avoir suivi en présentiel un cursus de formation d'une durée minimale de 1200h, avec une validation sous forme d'évaluations notées tout au long de la formation (durée 1 à 3 ans) et un mémoire de fin d’études à soutenir oralement devant un jury . Pour ma part, j’ai suivi ma formation dans l’une de ces écoles, l’AEMN (Académie Européenne des Médecines Naturelles), validant ainsi 1500h de formation et un niveau 3 de praticien naturopathe (niveau le plus élevé).

Actuellement, des démarches portant sur la reconnaissance de la profession par l’État français sont en cours, portées notamment par des regroupements professionnels (organismes, fédérations, syndicats, écoles, etc.). On peut prévoir que dans les années à venir, à plus ou moyen terme, la naturopathie sera remboursée au même titre qu’une consultation chez un ostéopathe par les différentes mutuelles de santé.

En France, la qualité et la différence d’un naturopathe à un autre se fera donc sur le contenu de sa formation et sur son expérience dans sa pratique, et non sur un diplôme d’État. Et dans les faits, cela signifie qu’il peut exister des personnes qui s’autoproclament naturopathe sans avoir suivi de formation… Et cela durera tant que l’État français ne validera pas cette reconnaissance.

Reconnaissance et réglementation de la Naturopathie dans les textes 

  • Considérée comme « médecine traditionnelle » par l’UNESCO (UNESCO Thesaurus MT 2.80 NT1).
  • Référencée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS ou WHO pour World Health Organization) comme 3ème « médecine traditionnelle du monde » Cf. Conférence d’Alma Alta du 12 septembre 1978.

  • Enregistrée au Bureau International du Travail de Genève et relevant de l’O.N.U. (C.I.T.P.-68 BIT : 0-79.90, confirmé en 1988 par l’enregistrement 3241).

  • Référencée par la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activités économiques (CITI, 2009 Nations Unies) sous 8690 visant les autres activités relatives à  la santé.

  • Fiscalisée et enregistrée dans la nomenclature de l’INSEE.

  • Répertoriée par l’Agence Pour la Création d’Entreprise (A.P.C.E.) relevant du Secrétariat d’Etat aux P.M.E., au commerce et à l’artisanat.

  • Proposée à l’intégration dans la Résolution du Parlement Européen, favorable aux médecines dites non conventionnelles du 29 mai 1997 (Rapport Collins A4-0075/97).

  • Rapport du Centre d’analyse stratégique, auprès du Premier Ministre Français, d’octobre 2012 intitulé « Quelle réponse des pouvoirs publics à l’engouement pour les médecines non conventionnelles ? » (N°290) ouvrant une réflexion positive vis-à-vis de l’intégration de la naturopathie.

  • Service communautaire d’information sur la recherche et le développement (CORDIS) de la Commission Européenne indique que « Des études menées dans plusieurs pays européens ont mis en avant la forte demande en matière de médecine complémentaire et alternative (CAM – Complementary and Alternative Medicine), car de plus en plus de citoyens cherchent un soulagement aux maladies qu’ils estiment impossibles à soigner en suivant une thérapie conventionnelle. Plus de la moitié des personnes interrogées ont déclaré avoir recours aux soins de santé alternatifs pour leurs besoins. La Commission Européenne estime à 100 millions d’euros les dépenses des consommateurs en CAM. On compte plus de 150 000 professionnels médicaux agréés ayant une certification CAM.

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